Crapuleux

11 mars 2008

Fumant

Encore eu le cas hier matin et ce n'est pas la première fois.
La scène se passe dans le train. Je suis confortablement installée et je lis mon bouquin sans rien demander à personne. Tout à coup, une odeur suspecte agresse mes nasaux. Rapide coup d'œil autour de moi, mes voisins directs ont l'air normaux. Des gens propres sur eux à première vue. Personne n'a l'air de rougir. J'enfonce mon nez dans mon écharpe et je continue ma lecture mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est vraiment trop dégueux de péter en public. Facile de se dissimuler quand il y a du monde. Mais bordel, ça pue, c'est dégueulasse ! C'est pas l'endroit non plus.

Pas mieux ce matin. Sur le quai de la gare. Une dame... comment dirais-je pour ne pas choquer... pas habillée à la dernière mode ni avec des vêtements de qualité (quoique parfois, j'ai tendance à confondre les créations de certains grands couturiers avec des loques du marché, tellement ça a pas d'allure). Un chien dans un sac en plastique à ses pieds. Je passe à sa hauteur, voilà-ti pas qu'elle était en train de couvir son odeur de décharge (y a pas d'autre mot, ça prenait à la gorge) en se vidant la moitié d'une bombe de déodorant sur le corps.
J'ai eu la chance qu'elle ne s'installe pas dans le même compartiment que moi. On est descendues à la même gare. A vue de nez, le déo ne devait pas contenir les micro-particules qui libèrent leurs principes actifs en présence des mauvaises odeurs. Ou alors, les micro-particules étaient déjà K-O après 40 minutes. L'odeur de décharge était revenue.
Mais pourquoi j'ai pas le nez bouché comme tout le monde ?

Posté par Peggy de Jim à 12:59 - Commentaires […] - Permalien [#]