Saison
Ça sent les vacances : Peggy prépare le brouillon de notre déclaration d'impôts.
Chaque année, je deviens apprentie-comptable. Jim préfère me faire confiance. Nous reste plus qu'à espérer que notre banquier préféré n'a finalement pas pu prendre ses vacances comme prévu.
Etre propriétaire de sa maison, c'est bien encore faut-il savoir calculer ses avantages et les répartir au mieux entre les époux. Chacun son boulot et ce n'est pas le mien.
La politique de la banque veut que chacun client ait un contact direct avec son banquier une à deux fois par an, profitons-en. Avec tout ce qu'on leur paie en intérêts et autres assurances plus chères qu'ailleurs pour faire baisser les taux d'intérêts de certains prêts, il peuvent nous rendre ce service.
Je suis certaine qu'au passage, notre banquier tentera encore de me refourguer l'un ou l'autre produit hyper avantageux en ce moment. Faut vraiment que j'apprenne à savoir dire non. Apparemment, mon air antipathique ne marche pas sur les banquiers. Crotte, zut, flûte !
Encore 45 fois dormir avant de prendre la route du sud pour les vacances. J'ai hâte. Je ne suis pas la seule.