Retour en grâce

Mon cas n'est pas désespéré. Ou comment Peggy est couverte par la béatitude de la grossesse (ou B-attitude, pour les djeuns). Je vous explique.
Le week-end passé, il y avait quelqu'un qui fêtait son anniversaire à la casa Jim & Peggy. Par égard pour son âge, je ne vous dirai pas qui ni combien mais mon chéri, je t'aime quand même.
Quelques semaines auparavant, j'avais trouvé sur le site d'un fabricant de chocolat belge qui vient de fêter son anniversaire la recette d'un gâteau au chocolat sur laquelle j'avais longuement bavé. Heureusement que je suis maniaque et que je classe dans des chemises en plastique, puis dans un classeur, les recettes que je glane à gauche et à droite sinon les lettres se seraient effacées à force de baver dessus.
J'avais inscris les ingrédients dans la liste des courses de la semaine. Ça allait, c'était des choses assez simples et pas le genre 1 goutte d'extrait de ceci et de cela que vous devez acheter chaque fois une grande bouteille et la jeter quelques mois plus tard quand la date ultime de consommation a largement expiré et que de toute façon la recette on l'avait ratée et que la bouteille, on ne l'a plus jamais utilisée.
Pas de ça ici, des œufs, du sucre, du chocolat, du beurre... On est enceinte ou on ne l'est pas, le régime, on aura le temps d'y penser après et puis mon foie va bien, merci pour lui.
Si vous me lisez depuis le blog précédent, vous savez que la cuisine (et la pâtisserie), c'est pas ce que je fais de mieux. Et ben là, pour le coup, je me suis bluffée moi-même.
Du gâteau, y en a plus mais j'en bave encore. Et finalement si je n'avais pas rajouté les cinq dernières minutes de cuisson, croyant comme d'habitude que le gâteau n'était pas tout à fait cuit, il aurait été encore plus parfait..
Et la ganache au chocolat coulée par dessus (oui, je sais du gâteau au chocolat recouvert de chocolat, vous vous dites que j'abuse, en même temps, il était présenté comme “bûche de Noël au chocolat” et chacun sait qu'à Noël, on ne regarde pas à la dépense calorique) et réalisée par mes soins était à tomber. Les garçons ont adoré et n'ont pas dit que Maman avait encore tout cramé. Le principal intéressé, qui n'est pas très porté sur les desserts, à quand même daigné croquer un bout et n'a pas recraché, c'est bon signe. Peut-être même qu'il s'est dit que s'il avait su, il en aurait pris avant que Peggy ne soit repassée une ultime fois par là et qu'il n'en reste plus qu'un minuscule morceau. Dommage...
Dans une autre vie, j'essaierai de copier la bombe au chocolat du Pain Quot' et là, je sais qu'il ne résistera pas. Ou alors, je collerai un autocollant “Pain Quot'” sur mon gâteau parce qu'y a pas que pour les vêtements que certains préfèrent les marques, n'est-ce pas...